Des chercheurs de l'Université Saint-Paul viennent de publier le rapport d'un projet de recherche d'un an qui a exploré la mise en œuvre des pratiques d'équité, de diversité et d'inclusion (EDI) des organisations d'établissement de base en Ontario.
Menée en partenariat avec le National Newcomer Navigator Network (N4), l'étude a été dirigée par le chercheur principal Michaël Séguin, directeur de la School of Leadership, Ecology and Equity, et par la co-chercheuse Bianca Briciu, professeure adjointe à la School of Leadership, Ecology and Equity.
Le rapport qui en résulte, Feeling Like an Insider or Just a Means to an End (Se sentir comme un initié ou comme un moyen de parvenir à ses fins), a été publié par la Commission européenne : Equity and Inclusion Through the Lens of Immigrant Frontline Workers in the Ontario Settlement Sector - brosse un tableau nuancé des pratiques d'IDE au niveau local. Malgré des initiatives concertées en matière d'IDE sur le lieu de travail, les chercheurs ont observé un écart manifeste entre les employés racialisés et non racialisés.
« Lorsque nous nous sommes entretenus avec des employés racialisés, la plupart d'entre eux ont déclaré que leur organisation avait réussi à créer un environnement accueillant où les individus sont libres d'être ce qu'ils sont », a déclaré le Dr Séguin. "Cependant, cet environnement accueillant ne se traduit pas toujours en termes de partage du pouvoir ou de capacité à participer pleinement à la prise de décision au sein de l'organisation. En d'autres termes, les gens peuvent être eux-mêmes, mais seulement jusqu'à un certain point".