La citoyenneté canadienne a une grande valeur dans le monde entier. Elle accorde le droit de vote, de se présenter aux élections et de détenir un passeport canadien. Pour de nombreux immigrants, la citoyenneté est un indicateur clé de l’intégration. Elle procure également un sentiment d’appartenance à un pays diversifié et inclusif fondé sur les principes de la démocratie, de l’égalité et du multiculturalisme.
Des modifications législatives apportées en 2009 à la Loi sur la citoyenneté ont ajouté une restriction à la première génération à la citoyenneté par filiation, ce qui signifie qu’un parent citoyen canadien peut transmettre sa citoyenneté à un enfant né à l’étranger si le parent est né au Canada ou a été naturalisé avant la naissance de l’enfant.
En raison de la restriction à la première génération, les citoyens canadiens nés à l’étranger ne peuvent pas transmettre la citoyenneté à leur enfant né à l’étranger, et ne peuvent pas demander l’attribution directe de la citoyenneté pour un enfant né à l’étranger et adopté.
Aujourd’hui, l’honorable Marc Miller, ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, a déposé un projet de loi qui permettrait la citoyenneté par filiation au-delà de la première génération d’une manière inclusive qui protège la valeur de la citoyenneté canadienne.