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Le ministre canadien de l'immigration s'oppose aux affirmations provinciales selon lesquelles le gouvernement fédéral n'a pas consulté l'Ontario au sujet du plafonnement du nombre d'étudiants étrangers qui a bouleversé le secteur de l'enseignement postsecondaire.
Le gouvernement Ford a accusé à plusieurs reprises Ottawa d'avoir abaissé le plafond des étudiants étrangers sans crier gare.
La ministre des Collèges et Universités, Jill Dunlop, a déclaré précédemment que l'absence de consultation avait provoqué le "chaos" dans la province et le premier ministre Doug Ford a déclaré que le gouvernement Trudeau avait "donné un coup de massue à tout le système" et l'avait "pris de court".
Mardi, cependant, le ministre de l'immigration, Marc Miller, a qualifié ces affirmations de "foutaises".
Il a déclaré que son bureau avait, par le biais d'annonces publiques et de conversations privées, dit à l'Ontario "très clairement qu'ils doivent mettre de l'ordre dans leurs affaires", certains collèges dépendant trop des étudiants internationaux pour faire rentrer de l'argent après un gel des frais de scolarité qui dure depuis des années.
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