En ce début d'année et à l'approche des élections fédérales, nous savons qu'il y aura de nombreux débats sur la manière dont le Canada devrait gérer au mieux des questions urgentes telles que l'accessibilité financière, le logement, les soins de santé et la menace des droits de douane américains.
L'immigration est une autre de ces questions politiques qui ne manquera pas de faire les gros titres en 2025, ici et au sud de la frontière - et c'est un sujet sur lequel les attitudes des Canadiens ont changé de façon spectaculaire ces dernières années.
Ces derniers mois, le gouvernement fédéral a pris des mesures pour limiter le nombre de nouveaux arrivants en réduisant le nombre de nouveaux résidents permanents et en modifiant le programme des travailleurs étrangers temporaires. Le Premier ministre Justin Trudeau a invoqué la nécessité de stabiliser la croissance démographique pendant que les stocks de logements rattrapent leur retard et de mettre un frein aux abus du système commis par de « mauvais acteurs ».
Mais au milieu de tous ces débats passionnés et de toutes ces propositions politiques, une voix essentielle s'est fait entendre : celle des immigrants eux-mêmes. CBC News a donc décidé d'interroger directement et en profondeur les nouveaux arrivants sur leur expérience dans leur pays d'adoption.
Nous avons fait équipe avec Pollara Strategic Insights pour mener une enquête auprès de 1 500 personnes venues du monde entier au Canada au cours des dix dernières années, que ce soit en tant qu'immigrants dans le cadre de programmes gouvernementaux, en tant qu'étudiants munis d'un visa, en tant que réfugiés demandant l'asile ou en tant que travailleurs temporaires.