Les avocats, consultants et agences d'immigration de l'Alberta tirent la sonnette d'alarme face à ce qu'ils considèrent comme une escroquerie courante visant les travailleurs étrangers temporaires, alors que la population de la province est en pleine croissance.
Le stratagème peut impliquer des employeurs, des consultants en immigration et des recruteurs qui travaillent parfois ensemble pour promettre des emplois à des travailleurs étrangers temporaires - souvent pour des dizaines de milliers de dollars.
Ils vendent des études d'impact sur le marché du travail (EIMT). Il s'agit d'un document fédéral dont la plupart des employeurs ont besoin avant de pouvoir embaucher un travailleur étranger temporaire, prouvant qu'ils ne peuvent pas pourvoir le poste avec un Canadien ou un résident permanent pendant au moins 28 jours.
Les lois canadiennes sur l'immigration interdisent d'exiger des frais pour l'obtention d'un EIMT. Les frais gouvernementaux pour une demande d'EIMT (1 000 $) devraient être entièrement couverts par l'employeur confronté à une pénurie de main-d'œuvre.
Mais ceux qui travaillent dans le domaine de l'immigration disent que ce n'est un secret pour personne que cela arrive en raison d'un système mal structuré, d'un manque d'application des lois et du désespoir.