Février, le mois le plus court de l’année, un mois si unique en ce sens qu’il compte 29 jours complets une fois tous les quatre ans, est pourtant un mois qui revêt une importance particulière dans l’année, car il accueille l’héritage et les contributions continues des personnes d’origine noire, à travers l’histoire. Il n’est pas surprenant que cette année, les événements entourant le meurtre de George Floyd et les protestations qui ont suivi pour attirer l’attention sur les inégalités raciales persistantes et la brutalité policière rendent cette célébration peut-être plus poignante que jamais auparavant. L’inégalité raciale joue un rôle non négligeable dans la nécessité d’avoir le Mois de l’histoire des Noirs, car les contributions des Noirs ont souvent été ignorées ou négligées dans les écoles et la culture commune.
Le Mois de l’histoire des Noirs célèbre les réalisations des Noirs, tant sur le plan historique que contemporain. La Dre Kizzmekia Corbet, par exemple, une chercheuse noire, a été à l’avant-garde de la création et des essais d’un vaccin contre la COVID-19 déjà utilisé pour inoculer plus de 6,5 millions d’Américains. Sa position influente dans un environnement qui a été hostile aux Noirs dans le passé est un autre signe de changement, ce n’est peut-être pas un signe que notre société a atteint une véritable égalité, mais c’est un signe qu’elle est bien plus égale qu’il y a quelques décennies.
Cette célébration a débuté aux États-Unis en 1926 sous la forme d’une Semaine de l’histoire des Noirs, lancée par Carter G. Woodson, l’historien qui a été le pionnier dans le domaine des études afro-américaines. Le mois de février a été choisi parce que c’était le mois de naissance d’Abraham Lincoln et de l’auteur abolitionniste et orateur afro-américain Fredrick Douglas. Le Mois de l’histoire des Noirs a été reconnu au niveau fédéral au Canada en 1995 par une motion proposée par l’honorable Jean Augustine, la première femme noire élue au Parlement canadien.
Le Mois de l’histoire des Noirs était et reste une réponse aux inégalités dans le monde universitaire et culturel, une tentative d’attirer l’attention sur les importantes contributions des Noirs dans l’histoire qui sont si souvent négligées. Et peut-être avons-nous encore un long chemin à parcourir, mais il est également important de prendre le temps de sensibiliser les gens et de célébrer les grandes réalisations qui existent déjà.
Katelyn Scaife
étudiante à l'université de Carleton
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